L’animal est un être vivant qui mérite d’être mis dans les conditions qui répondent à ses impératifs biologiques. Placé sous l’autorité de l’homme, ce dernier se doit de lui réserver les traitements adaptés. Il ne doit pas être utilisé abusivement et pour ce faire, de nouvelles lois et de nouveaux dispositifs apparaissent chaque année pour réglementer le traitement qui lui est accordé. Quels sont donc les nouveaux dispositifs sur le bien-être animal qu’il faut connaître ? Vous en saurez davantage en lisant ceci.

 

Intégrer le bien-être animal comme étant une thématique prioritaire

Depuis des décennies, de nombreuses dispositions ont été prises pour améliorer les conditions de vie des animaux. Celles-ci visent surtout à apporter un appui technique et scientifique aux différents acteurs de la filière. Les plus concernés sont les éleveurs qui bénéficient plus de l’application agricole Farmi. Cette dernière consiste notamment à diffuser les résultats des recherches qui ont été menées dans ce secteur.

 

Pour faire du bien-être animal une thématique prioritaire, les différentes innovations enregistrées sont également portées à la connaissance des acteurs. Ceux-ci sont alors amenés à les soutenir dans le but de poursuivre l’évolution des pratiques. À cet effet, des programmes d’investissements d’avenir (PIA) sont mis en place par la plupart des gouvernants.

 

Ce sont de nouveaux dispositifs déclinés en des projets ambitieux, dont celui du sexage des embryons dans l’œuf. Le plan Agriculture Innovations 2025 et celui Innov-action, tous deux conçus par les chambres d’agriculture en ont fait des thématiques prioritaires.

 

Donner aux professionnels les outils pour le bien-être des animaux

L’un des nouveaux dispositifs concernant le bien-être animal est de donner les outils qu’il faut aux professionnels. Cela consiste à faire d’eux les premiers acteurs de mieux-être de leurs animaux. Il est décidé pour cela de promouvoir des démarches les plus responsables des filières, mais aussi de favoriser l’application de certaines dispositions antérieures.

Il s’agit de celles contenues dans les guides ainsi que les chartes conférant les bonnes pratiques mises en place par les acteurs eux-mêmes. Les États ont aussi créé des cadres de concertation nationale afin de servir de références aux particuliers. Ils ont par ailleurs réaffirmé leur rôle d’avant-gardiste au niveau du dispositif de bien-être animal.

 

Encourager la continuité des bonnes pratiques dans les filières

La poursuite de l’évolution des pratiques visant le bien-être animal figure dans les nouveaux dispositifs pour le mieux-être des animaux. Il s’agit d’accompagner les acteurs pour la modernisation. Ceci à travers :

 

des équipements et matériels ;

des structures ;

des bâtiments d’élevage.

Cet accompagnement s’inscrit aussi dans l’enrichissement du milieu de vie et consiste à identifier et à actionner certains leviers financiers. C’est le cas par exemple de celui relatif au pilier de la PAC.

 

L’encouragement à la continuité des bonnes pratiques, c’est aussi donner aux professionnels les outils techniques pour un meilleur traitement de leurs animaux. Il s’agit surtout de les aider à prévenir et à maîtriser la douleur que cause aux bêtes l’utilisation d’anesthésiques locaux et d’analgésiques.

 

Des formations sont aussi prévues à l’intention des éleveurs toutes catégories confondues. Les alternatives aux pratiques douloureuses à l’instar de l’épointage ou encore de la castration sont encouragées. À travers la démarche 3R (réduire, raffiner et remplacer) des alternatives liées à l’utilisation d’animaux pour des fins scientifiques sont soutenues.

 

Protéger au mieux les animaux à l’abattoir

Toujours dans le souci du bien-être, la protection des animaux à l’abattoir est une exigence toujours d’actualité. À cet effet, les gouvernants renforcent le contrôle des services vétérinaires dans les abattoirs. Il s’agit de la supervision des équipes, des échanges de pratiques et des inspections croisées pour élever le niveau de sanction lorsque de mauvais traitements sont constatés.

 

Les nouveaux dispositifs de protection des animaux à l’abattoir visent aussi à renforcer la vigilance en généralisant la désignation d’un responsable de contrôle. Celui-ci est chargé du suivi des modalités de mise à mort. Il doit pour ce faire être bien formé et appartenir à un réseau de référents bien structuré.

 

Il doit aussi participer aux rencontres formelles organisées par la direction de l’abattoir ainsi que les DDPP (CS). Les méthodes de modernisation des matériels d’étourdissement et les structures en abattoir vont également être promues. D’innombrables soutiens devront être apportés aux recherches de techniques qui s’alternent aux CO2 en l’occurrence.

 

Ces dispositifs s’inscrivent aussi dans la dynamique de faire évoluer les pratiques afin de mieux mettre en œuvre la réglementation régissant le transport des animaux. Il faudra pour ce faire, recenser les bonnes pratiques pour ensuite préciser les modalités d’un éventuel abattage depuis les fermes.

 

Pallier les défauts de soins en accompagnant les éleveurs en grandes difficultés

Les soins aux animaux sont parfois difficiles pour certains éleveurs, ce qui confère une grande difficulté à leurs bien-être. Pour ce faire, les nouveaux dispositifs mis en place envisagent de détecter ces professionnels afin de les mettre en synergie avec les autres acteurs. Cela se fera grâce à la création de cellules opérationnelles chargées de la prévention.

 

Ces dispositifs visent aussi à améliorer le temps de prise en charge en renforçant le réseau des compétences à l’interne. Ils s’engagent également à raccourcir les procédures de retrait. Les démarches ont aussi pour objectif de lutter contre l’abandon des animaux de loisirs ou ceux de compagnies. À cet effet, des outils sont mis en place pour encadrer leur commerce. Ceux-ci visent à sensibiliser les futurs propriétaires sur la nécessité d’assurer un bien-être à leur compagnon à quatre pattes.

 

Au nombre des principaux dispositifs de bien-être des animaux, figure la disponibilité de l’information. Ce dispositif consiste à porter à l’attention des consommateurs des données crédibles et objectives. Cette initiative a pour objectif de valoriser les signes d’identification de qualité et d’originalité des produits commercialisés. Il met l’accent sur l’aspect bio et les différents labels.

 

Ces nouveaux dispositifs exposent les atouts de l’élevage plein air dans l’optique d’amplifier une approche agroécologique aux filières. Ils visent aussi à porter à une échelle beaucoup plus grande les efforts consentis par les professionnels locaux ou nationaux. Ils vont favoriser le principe de réciprocité lors des échanges commerciaux avec d’autres nations.

 

Les canaux d’informations et de labellisation ont aussi pour fonction de rendre publiques les progrès enregistrés pour le Plan National Bien-être Animal. Ils utilisent pour ce faire les indicateurs de suivi des actions définies comme prioritaires.

 

Vous avez désormais un aperçu des différents dispositifs mis en place pour le bien-être des animaux.